Cahier des charges d'une nouvelle formation

d'après le mail de Yann et F.P.Weill

Une meilleure formation, oui... Par une sensibilisation aux autres types de véhicules, aux situations inusuelles et leur rattrapage, une sensibilisation réelle aux dangers pour casser le mythe de l'auto bulle.

 Pas seulement à mon avis... Un passage sur un circuit avec le programme de ce qu'on appelle "cours supérieur de conduite" me paraît absolument nécessaire.

 

Mais cette formation ne devra pas trop excéder en temps ce qu'elle est actuellement (20h pour bcp de gens qui apprennent vite c'est déjà bcp > trop) car il ne faut pas que le permis coûte plus cher que le futur véhicule non plus!!!

La réponse à mon avis est à la fois dans une autre approche économique de la formation et dans le principe d'une formation sur la base d'un contrôle continu pour lequel il ne saurait y avoir ni limite minimum de temps pour ceux qui apprennent plus vite, ni limite supérieure dans le cas contraire. Comme en aviation, le premier lâcher solo c'est quand on est prêt ...Quant à l'approche économique du problème, soyons clair, si comme le prétend la sécurité routière le coût d'un décès (et le n'oublions pas que le coût du handicap est encore plus élevé) sur le plan social est de l'ordre de 1 million de Francs, alors les économies prévisibles en la matière sont suffisamment importante socialement pour une prise en charge importante du coût de la formation par la collectivité sans l'appauvrir. En ce qui concerne au moins le temps de formation initiale (selon moi code + maîtrise du véhicule depuis les manoeuvres élémentaires jusqu'à la maîtrise des techniques de situation limites) ne peut plus être confié à des organismes privés à but lucratif mais doit se dérouler dans le cadre de circuits publics (au moins un par département) dont les moniteurs seraient en même temps des examinateurs dans le cadre d'un contrôle continu. Ces deux étapes étant franchies avec succès (ainsi que le contrôle médical d'aptitude préalable à l'inscription), il deviendrait possible de demander un minimum d'heures de conduite en auto-école classique destiné à apprendre (et à vérifier la capacité de l'élève) à mettre en pratique ce qu'il a appris sur route ouverte (mais pas encore en solo). A l'issue de quoi lui serait délivré en cas de réussite à un examen classique de conduite tel qu'il existe aujourd'hui le fameux permis... Comme par ailleurs il serait créé des sous-catégories de véhicules déterminées selon des critères valables (poids/puissance - allure de la courbe) et que le permis aurait des effets progressifs, il y a peu de chance qu'un bridage légal de la vitesse maxi serve à grand chose à mon avis.