D'après
le mail de Dr
NO (The XJR Family)
émis
sur fr.rec.moto
pendant des années, dès ses 14 ans, on avait le droit de conduire une cyclo sans être le moins du monde obligé ne serait-ce que de connaître le code de la route . Je suis de cette "génération", et même si je n'ai eu mon premier cyclo qu'à 16 ans et demi, je remercie mes parents d'avoir commencé par me mettre un livre de code entre les mains avant de me laisser le conduire : mais combien de parents ont cette réaction ?
il faut bien que jeunesse se passe vous diront certains alors que vous les "chopez" parce que vous avec failli renverser leur gosse qui remontait un sens interdit (il habite en face de chez moi) . mais finalement sont ils eux même bien conscient des risques que prennent leurs enfants ? j'en doute . la majorité abordent la route sous l'angle de l'automobiliste, celui qui est à "l'abri dans sa tonne de taule en cas de choc", non comme quelqu'un dont la seule carrosserie est représenté en tout et pour tout par 1,5 kg de fibres diverses et qui ne peut se permettre de prendre le risque du moindre choc et ce, même si le code de la route est de son côté . je ne pense pas non plus qu'ils réalisent ce qui peut se passer lorsque leur enfant trafique son engin : les risques (et les peines) encourues comme je l'ai déjà dit, j'en croise encore trop de ces "choses", kitées dans tous les sens mais avec des freins à tambour .
et finalement on en revient toujours à la même chose :
si les conducteurs (trices) étaient mieux formés et informé sur les autres types de véhicules, leurs "forces" et surtout leur faiblesse (notamment les deux roues), ils seraient plus à même d'inculquer ces bases à leurs enfants, et surtout d'apprécier les risques que ceux ci prennent pour dire STOP le cas échéant .
oui mais il y a désormais
je
trouve que l'instauration du BSR est une bonne chose, dispensée par des
moniteurs de moto école, elle permet d'acquérir un début de savoir
faire (je dis début, car 3 H de conduite c'est assez juste) mais aussi un
"savoir être", le formateur ne manquant pas d'insister sur cette
fragilité propre aux 2 roues .
mais voilà le passage du BSR coûte en moyenne 500 f (et je conçoit que ce
soit parfois un investissement trop important ), et pour assurer un cyclo il
n'est pas obligatoire, il suffit de déclarer l'engin sous le nom d'un des
parents . En fait c'est en cas de contrôle (amande) et surtout en cas
d'accident (l'assureur peu refuser de couvrir) que son absence peu avoir
des conséquences très graves .
cependant il ne faut pas crier "haro sur le baudet" : les cyclos n'ont
pas tous les torts, loin s'en faut
en tant que motard je suis un de ces "usagers fragile" mais bien
souvent c'est la puissance de ma moto qui me permet de sortir ou d'éviter de me
mettre dans des situations dangereuses; les cyclos (et a plus forte raisons
les vélo) n'ont pas cette chance : comment fait-on lorsqu'on est bridé à 40
km/h pour arriver à s'insérer dans une circulation qui se fout royalement de
la limitation en ville et qui méprise encore plus royalement tout se qui
"se traîne" (cyclo, vélo, voiturettes, "A",
"CA"...) . L'an dernier mon petit frère s'est vu offrir un cyclo pour
ses 14 ans, un de ces cyclo à vitesse qui ressemble à une 125 sportive
(Yamaha 50 TZR) mais l'auto école ou nous l'avions inscrit pour la partie
conduite du BSR n'avait que des scooters :
affin qu'il puisse tirer le meilleur parti de ses 3 heures de formation
nous nous étions arrangés avec le moniteur pour qu'il les effectue sur
SA "moto", et bien évidement c'est à chaque fois moi qui me suis tapé
le "convoyage" : en 3 aller-retour j'ai essuyé plus de refus de
priorité, de dépassement dangereux... qu'en 6 mois de moto :o(((
mais finalement tout ce long post pourrait ce résumer en 3 mots : FORMATION,
FORMATION, FORMATION
FORMATION des usagers sur les autres types de véhicules
et par voie de conséquence FORMATION des parents
FORMATION des jeunes utilisateurs de 2 roues
voila ce qui pourra durablement faire baisser le nombre d'accidents et de morts
sur les routes, et pas une seule fois je n'ai prononcé le mot répression,
Mr Gayssot . la répression à outrance, sur la route comme en matière de délinquance,
est un aveux d'échec de la politique existante.