d'après le mail de F.P.Weill
Question : Le seul problème est que dans l'environnement routier français actuel (avec toutes les lacunes en ce qui concerne la formation des conducteurs .... , on ne *peut pas* permettre aux gens de conduire plus vite. Le jour ou les infrastructures routières seront adaptées, les sous doues de la conduite dépistés, probablement plus !
Je puis très bien admettre une période transitoire, sous réserve que les cas "d'excès de vitesse" soit soumis systématiquement à l'appréciation du juge et que la notion de "d'excès de vitesse" soit immédiatement assortie en ce qui concerne les peines encourues de la mention "pendant la période transitoire, ces peines ne seront applicables que si il peut être démontré que l'excès de vitesse constaté se confond avec une vitesse excessive en regard des circonstances du constat de l'infraction" (autrement dispense de peine...)... Cela pousserait alors les forces de l'ordre à ne pas "faire du chiffre" et à implanter les radars dans les endroits dangereux.
Mais le véritable problème c'est que nous n'en sommes pas là !
Qu'il
faille aménager une transition est une chose (à voir car je persiste à douter
de l'efficacité de cette mesure face aux comportements directement accidentogènes,
peu ou pas réprimés) mais il faut que ce soit clairement une transition.
Or la politique de Gayssot et de ses prédécesseurs depuis 25 ans se polarise
uniquement sur ce (faux) problème qu'est la vitesse dans l'absolu. Tout ce qui
vise à s'attaquer aux autres causes est systématiquement écarté (voir ce qui
n'a pas été retenu dans le projet de loi Gayssot) essentiellement parce que
non immédiatement rentable.
Nous ne prenons pas le chemin de ce que tu proposes donc... C'est bien pour cela que je dénonce la limitation de vitesse présentée comme une panacée et au delà comme une solution durablement acceptable.